Toute a commencé lorsque trois hommes armés jusqu’aux
dents, les têtes enveloppaient de turbans, les visages masquaient, ils se
tenaient debout devant un homme à peau sombre, l’air fatigué, le visage maculait de poussières, de sueur .Désespérément,
il creusait la terre à coups de houe.
Qu’es ce que tu
fais ici ? demandaient-ils. D’un ton menaçant.
Je suis ici à la
recherche d’or.
Mais Qui
t’autorisait d’exploiter d’or ici ? ajoutaient-ils
En brandissant un papier : C’est le propriétaire de la terre.
Ne connait tu pas que cette terre appartienne à Beni Hussien
et que tu es Abala ?
Non la terre à nous tous.
Fermer ta bouche ? Renifler le sol et l’odeur se
sent comment ?
Je ne sais pas, (énervement) répliquait-il.
Brusquement, Les trois
hommes l’attaquaient sauvagement à coups de crosses, à coups de bâtons, couteaux
et le tuaient de sang-froid, aussi bien que les six Abalas qui sont venus au
secours de leurs frère étaient abattus sur place, à ce moment-là, Les
téléphones portables faisaient leurs travails et les nouvelles d’assassinats éparpillaient dans tout coins du Darfour.
Par suit, L’Abalas ne
tardaient gère à se mobiliser leurs
militants qu’ils répondu massivement à bord de véhicules, à dos de chameaux, de
cheveux, même à pieds pour arriver à Jabel Amir[i]. D’où
Les affrontements interethniques déclenchaient.
D’une côté le clan Arabe Beni Hussein ;
sédentaires et se consacre à l'élevage de troupeaux réside
à la ville Siref au nord du Darfour et
réclamait la possession de la terre de Djebel Amir. D’une autre côté le clan
arabe Abala ; nomadique, bergers
des chameaux réclamait le droit d’exploit d’or dans la zone de Jebel Amir.
L’affrontement entre les deux tribus sœurs fait un bilan
très lourds, cents morts selon UNAMID[ii] mais selon les belligérants le chiffre très
inquiétante ; plus de mille personnes ont été tués, dizaines de blessés, une
cinquantaine de villages brulé, des milliers de têtes de bétail pillés, des terres
agricoles détruites .en plus, les autres tribus vivant alentours de la zone des opérations ne sont pas échappés
à la violence, l’exaction et la brutalité des agresseurs .
En conséquence des affrontements sanglants, les milliers d’autochtones
y compris femmes et enfants étaient forcés d’abandonner leurs domiciles pour se
déplacer vers les grandes villes ou franchir les frontières à pied, sur dos d’ânes
pour s’abriter aux camps de réfugiés au Tchad. Cette fuite massive de la
population a laissé une situation humanitaire dramatique provoquait par manque d’eau potable, de la nourriture,
des médicaments, des couvertures...etc.
La zone contestée de Jebel-amir est un plateau montagneux
très riche d’or était découvert par hasard par les chercheurs locaux, rapidement devient
réputé, et fréquenté par milliers des
chômeurs espérant d’une richesse très rapide, jour à jour le nombre de mineurs
traditionnels dépassait le seuil de soixante mille personnes, venant de
toute la région y compris les étrangers. Utilisaient des instruments très
traditionnels : des machettes, des pelles, d’ houes pour creuser des trous
de quarante mètres de profondeur d’où les aventureux pouvaient ramasser quelques
grammes d’or, certains entre eux trouvaient la mort au fond de ces puits!
Certainement, la sécession du sud soudan provoquait le
départ d’une source importante de la
revenue pétrolière qui représentait 70 pourcents du budget, la chose qui a
poussé les autorités soudanaise à chercher d’autres sources financières pour
éviter du déficit budgétaire, alors ils ont encouragé ce qu’on appelle
(l’exploitation civile aléatoire) qui est très vite éparpillait dans tout le
pays dont la riche région du Darfour. Malheureusement, la stratégie recherche aléatoire appliquée dans les zones isolées
dont le pouvoir d’état n’existe pas, et accessibles aux bandes et des groupes
clandestins derrières d’insécurité permanent qui menace tout les processus des recherches.
Enfin, Les affrontements sanglants de jebel amer venaient
dans le cadre de compétition fiévreuse entre les tribus pour contrôler la terre,
riche de ressources naturelles dont l’or
.malheureusement, les efforts réconciliations entamaient par les autorités
locales ne portaient aucun fruit aussi bien que, l’échec d’incitatives des
chefs d’administration civiles pour
désamorcer la crise. Car tous ces
processus ne s’attaquaient pas les causes racines de la crise : comme,
trouver une solution globale au problème politique avec toutes les parties au
conflit, règlement les problèmes de possession de la terre, établir la sécurité durable, achever les
réconciliations interethniques, retour volontaire des refuges et les déplacés à
leurs terres d’origine et mettre fin à
l’impunité, c’est ainsi qu’on peut contribuer à résoudre le conflit mais pas par traitement les effets du conflit.