الأحد، 26 يناير 2014

Soudan : le président cache une surprise

Le peuple du soudanais attend impatiemment la surprise que le président El-Bachir  veut faire  dans les jours qui viennent, personnes ne sais pas la nature de changement que El-Bachir tend à  apporter dans la cabine du commandement  du régime au pouvoir depuis 25 ans, il y a  quelques semaines que le président soudanais avait écarté  son vice-président  Ali Ousmane Taha l’homme fort du régime islamiste de Khartoum, certes son départ inattendu avait provoqué vifs un débat  au sien de la vie politique aussi bien que sur les réseaux  sociaux entre l’optimistes qui pensent que le départ de Taha et son coterie est une étape vers un changement réel, par ailleurs les pessimistes jugent qu’un changement  dans  ce régime est impossible.
pour le régime de départ de Taha a survenu  dans le cadre de la nouvelle politique de la partie au pouvoir PCN pour céder les places pour les jeunes, ouvrir un dialogue avec l’opposition, l’écrire d’une nouvelle constitution et préparer pour l’élection de 2015  néanmoins, l’analystes estimaient que le limogeage de Taha était  un nouvel  coup d’état  contre le projet de les frères  musulmans au Soudan.
Pourtant, pour le président du parlement Soudan Elfateh Izedin affirmait que les situations intérieures pressantes dans le pays ont poussé le président El-Bachir de déclarer ce paquet de réformes qui conduisaient à l’exclusion de premier rang d’islamistes y compris le premier vice-président Taha et cette décision visait à dépasser la suffocation dans l’arène politique qui pourrait avoir des effets négatifs sur l’état et ses relations régionales et internationales. 
Le 24 janvier 2014,  Dans une interview donnée au journal  Elyom-Eltali l’ex-général d’armé Soudanais wad-ibrahim, un islamiste accusé d’avoir orchestré la tentative de coup d’état manqué et gracié par le président El-bachir le septembre dernier révélait  qu’il y a un grand changement se formait dans la région, en l’Egypte comme le Libye , en la Tunisie  et  autres, donc le régime sous une forte pression  il  faut être flexible et prêt  pour une transition du pouvoir par l’élection.
La semaine dernière le président El-Bachir confiait à Jimmy carter l’x-président qu’il cache une bonne surprise pour le peuple du soudan mais  sans expliquait le contenu de la surprise. En vrai dire, la plupart des soudanais pensent  que tout changement ne comprend pas le départ du président ne peut pas faire la surprise, les soudans fatiguaient des discours creux et les mensonges du régime depuis 1989.
Finalement, il faut avouer le Soudan n’a rien gagné sous le régime de confrérie musulmane qui ont violé le pouvoir par un putsch militaire il a vingt- cinq ans durant cette période noire de l’histoire du Soudan marquait par  la déclaration de la guerre confessionnelle conduisait à la division du pays, la politique d’empowerment en faveur d’islamistes dans le service civil affaibli la fonction publique et finit par la fuite massive des cerveaux soudanais, le népotisme et la corruption poussait l’économie vers l’abîme et  les erreurs politiques brûlaient le Darfour. Voilà le bilan des 25 ans l’islamisation du pouvoir, maintenant quelle surprise que El-Bachir cache pour son peuple ?
        

الجمعة، 17 يناير 2014

La République de Centre Afrique ; Le danger d'une confessionnalisation d'un conflit

A l’heure où j’écris ces lignes le président de transition centre africain Michel Djotodia,  a démissionné pour donner une chance pour la réussite de l’initiative de la paix, sous l’égide de  par la CEEAC, la Communauté d’Etats d'Afrique centrale, cette démissionnions  est très rare dans la culture de la politique africaine, mérite d’être salué, c’est une bonne étape vers une réconciliation pacifique entre les belligérants mettant fin à une année de cauchemar. J’écris ces lignes en partant du proverbe africain, quand la case de votre voisin brûle, la flamme peut atteindre la vôtre.», mon inquiétude que cette le feu  peut attendre la région limitrophe du Darfour  déjà en flamme depuis une décennie, sans aucune perspective de une paix durable  dans l’horizon. Les reports provenant de RCA les mercenaires soudanais et tchadiennes à l’issue  la déstabilisation de ce pays gagnerons leurs bases arrières au Darfour, là le contrôle d’état pas omniprésent, cela nous complique les choses, car une possibilité de tension de la situation est inévitable.    
En appuyant sur mon expérience requise du conflit de Darfour, je crois le problème de la République  Centre Afrique est très  compliqué même plus ramifié que de celui de Darfour, car ce dernier  est problème politique par excellence. Pourtant, le problème de la République Centre Afrique est un problème politique, religieux, ethnique, xénophobie et agendas extérieures, tous ces facteurs se mêlaient  pour façonner l’actuel amalgame politique dans ce pays.  
Le plus dangereux parmi ces facteurs, implication de la religion dans cette affaire par les politiciens pour atteindre à leurs motivations plus vite possible  , mais l’utilisation de carte religieuse pourrait avoir les effets catastrophiques en longe terme, il nous suffit de jeter un coup d’œil dans le monde d’aujourd’hui pour savoir comment la manipulation  de la religion  contribuait à la déstabilisation, en citant par exemple, Boko Haram en Nigeria, les djihadistes en Mali, la, LRA de Uganda et confrérie musulmane en Egypte aussi bien que en Syrie  comment la guerre entre l’islam chiite et Sunna  contribue à la complication la scène du conflit en Syrie, ils très   important pour  le peuple des déjouer  toute tentative par les politiciens  d’engager la religion dans le problème politique du pays.
De plus, un autre facteur va poser beaucoup d’ennuis, c’est le nombre augmentant  des immigrés vivant dans ce pays depuis très long surtout les Arabes Salamat  et Falata ,ont  vécus  dans ce pays depuis 50 ans, une génération entière nait,  éduquait et  cultivait  et identifiait comme Centre –Africaine et cherche d’intégration, de jouer un rôle politique dans son pays . Toutefois,  considérée par les indigènes comme les étrangers qu’il faudra quitter le sol du pays immédiatement et regagner leur pays d’origine.
En fait, un  retour à la normale la vie politique, social en ce pays est très important avant que la situation deviendra hors de contrôle, en gardant à l’esprit que ce conflit Vien de surgir RCA  facilement peut  toucher ses voisinages. Car nous parlons d’une région déjà affecté le syndrome de déstabilisation, comme  au Soudan, Sud-soudan, République Démocratique du Congo et Uganda.
finalement, le départ du président Michel Djotodia ne suffit pas pour dire que la paix définitive est   revenu en Centre Afrique, sa résignation est une première étape  vers la désamorcèrent de la crise, encore il reste beaucoup à faire, déraciner le fanatisme religieux provenant de la manipulation de la religion  pour  faire les intérêts  politiques, sinon on parlera demain la naissance d’un autre Boko Haram ou LRA dans ce pays si fragile, aussi bien que le règlement des situations d’immigrés, réinsertion et démobilisation des ex-combattants et le départ des forces étrangères.             

الثلاثاء، 7 يناير 2014

Le Sud Soudan au bord de l’abîme  
C’est regrettable de noter que le peuple du Sud-Soudan  pas encore tiré des leçons de leurs erreurs du passé, malgré les conditions catastrophiques qu’il a subi pendant  un demi-siècle caractérisé par de la souffrance, de la violence, d’exil forcé, de discrimination, de la famine, des massacres et l’ignorance. Avant indépendance la terre du Sud-Soudan était théâtre des instabilités politiques, des conflits sociaux internes entre factions et secteurs ethniques. . En 1805 le khédive Mohamed Ali  Pasha se installé  au trône d’Egypte, sa priorité était  l’envasions de  Soudan en quête des hommes (esclaves) pour les recruter dans l’armée Turquie -Egyptien et d’or pour redresser l’économie de son pays, par la suite Sud Soudan été  envahi en 1821. et devenu  une zone favorisée par les esclavagistes et les marchands d’esclaves venaient  d’Egypte, d’Arabie et du Nord-Soudan,  faisaient  de razzias des chasses aux négres , ces pratiques  barbares ne terminaient que 1848, la fin du régime Mohamed Ali Pasha en Egypte. Et puis, Pendant le condominium anglo-égyptien du Soudan 1899-1956, les anglais établissaient entre autre choses une série d’unités tribales autonomes sur la base des coutumes et de croyances traditionnelles pour combattre  l’esclavagisme au Sud Soudan.  
1956 à l’aube de l’Independence, successivement la région  subit  un vaque des missions des évangélisations cherchaient de convertir les peuple sud soudanais en  christianismes, ensuite une série de politique d’arabisation et islamisation emmené   par les musulmans du Nord. Cette dernière  Considérer  par les sudistes comme un remplacement du pouvoir colonial Britannique  par un autre pouvoir  Nordiste ennemie traditionnelle du peuple du Sud-Soudan,
En conséquence,  des mouvements d’oppositions armés faisaient d’éruption, accusaient le gouvernement d’avoir adapté d’une stratégie des marginalisations délibérées à l’encontre de population du Sud-Soudan majoritairement chrétiens et des animistes, demandaient la décentralisation, puis fédéralisme et l’autonomie pour le peuple noire  de sud-soudan. Mais leurs revendications voilement rejeté par le Nord et leur les protestations armées opprimés.   
Le septembre 1983 marquait un point tournant dans l’histoire de conflit Nord-Sud , quand le président  Jaffare Nimeri déclarait la charia la loi islamique dans l’ensemble du pays  y compris le sud chrétien sans tenir compte des particularités religieuses et idéologiques de citoyens  du Sud  , celle-ci débouché à la défection du colonel John Garang de l’armée Soudanaise et déclarait l’SPLA L’armée populaire pour la libération du Soudan , ce mouvement rebelle séparatiste avait mené une guerre farouche contre l’armée Soudanaise  durée vingt ans , Mais finalement terminée par la signature  d’un accord de paix définitif en 2005 à Nivasha- Kenya  sous bannière  d’autorité intergouvernementale  sur la sécheresse et  le développement IGAD : un regroupement régionale des voisins du Soudan  et avec fort appui de la communauté internationale, cet accord compréhensive entre autres choses , donnait  le peuple du Sud –Soudan le choix de rester dans un soudan uni où choisir son propre pays, ultérieurement, la quasi-totale du peuple du sud soudan voté oui à la  séparation dans le référendum organisé en 2011 ,  donnant la naissance d’un pays  le plus récent du monde , mais naissance prématuré, fragile , un pays pas encore guéri de virus du tribalisme , analphabétisme, la pauvreté et ignorance.
Courtement après l’Independence en 2011, je suis rendu à Juba la capitale du sud Soudan, un pays s’efforce de rattraper le temps perdu, les projets de développements étaient  en cours ; les routes, les hôpitaux, les écoles, les  deux côtés routes jonchées  des boutiques, dirigé par les étrangers venant de tout pays voisin, les Sud-soudan  malgré les  chiffres effroyables sur corruptions, a pu attribuer une partie de sa revenue pétrolière en faveur du développement, toutefois ils ont échoué d’investir cette richesse dans des programmes de développement humain,  pour lutter contre la maladie du tribalisme ,  de changer la mentalité de la population pour savoir vivre tranquillement en toute coexistence et tolérance loin d’être  affecté par les  religieuse ou diversités culturelles et ethniques. Ces facteurs doit être la source d’unification et d’intégration mais pas une source de divergence et désintégration.
En réalité ,à  Juba j’ai rencontré un ancien ami, qu’il m’avait chaleureusement accueilli et m’invitait dans un restaurant, où nous avions beaucoup discuté  sur différents sujets dont Sud Soudan en ce qui concerne ce dernier  il m’a relevé qu’il y a une seule tribu monopolisée tous, les pouvoir, l’économie, l’armée, pour lui, les Dinkas sont devenus les nouveaux patrons du sud-soudan, voire les nouvelles arabes du Sud-Soudan. A son avis le sud-soudanais doivent se prépare pour la deuxième indépendance, pour se débarrasser de domination des Denkas , terminé son récit par dire que le sud soudanais était victime d’une politique d’exclusion systématiquement orchestré par le Nord dominé par les arabes et musulmans . Maintenant, les sud-soudanais n’acceptent plus une autre marginalisation dans leur propre patrie.
Pour conclure , il y a un mois  le président salva kiir  participait aux funérailles de Nelson Mandela ex- président du Sud-Afrique et le père de l’Independence du pays   rudement combattit contre du  régime d’apartheid, mais Silva  comme les restes des présidents africains ,  n’a rien apprit  des valeurs, des principes et l’héritage politique laissait par Mandela : l’accroche au pouvoir  par tous moyens ne étaient pas l’objectif premier  dans son long chemin vers la liberté , peut-être kiir privilégié d’emprunter  le chemin de Robert Mugabe  le père  de l’Independence , maintenant un dictature impitoyable. Ce pourquoi  l’intelligentsia du Sud-Soudan à l’obligation morale de sauver le pays  qui va glisser au bord de gouffre, et de secourir la société qui se dirige vers le génocide, de  guérir un peuple contaminé par le syndrome du tribalisme, oui tribalisme  qui est devenu plus fort que les institutions, plus fort que la constitution, plus fort que la religion et plus fort que l’état.