Le Sud Soudan au bord de l’abîme
C’est regrettable de noter que le peuple du Sud-Soudan pas encore tiré des leçons de leurs erreurs du
passé, malgré les conditions catastrophiques qu’il a subi pendant un demi-siècle caractérisé par de la
souffrance, de la violence, d’exil forcé, de discrimination, de la famine, des massacres
et l’ignorance. Avant indépendance la terre du Sud-Soudan était théâtre des
instabilités politiques, des conflits sociaux internes entre factions et
secteurs ethniques. . En 1805 le khédive Mohamed Ali Pasha se installé au trône d’Egypte, sa priorité était l’envasions de Soudan en quête des hommes (esclaves) pour les
recruter dans l’armée Turquie -Egyptien et d’or pour redresser
l’économie de son pays, par la suite Sud Soudan été envahi en 1821. et devenu une zone favorisée par les esclavagistes et
les marchands d’esclaves venaient d’Egypte, d’Arabie et du Nord-Soudan, faisaient
de razzias des chasses aux négres , ces pratiques barbares ne terminaient que 1848, la fin du
régime Mohamed Ali Pasha en Egypte. Et puis, Pendant le condominium
anglo-égyptien du Soudan 1899-1956, les anglais établissaient entre autre
choses une série d’unités tribales autonomes sur la base des coutumes et de
croyances traditionnelles pour combattre
l’esclavagisme au Sud Soudan.
1956 à l’aube de l’Independence, successivement la région subit
un vaque des missions des évangélisations cherchaient de convertir les
peuple sud soudanais en christianismes, ensuite
une série de politique d’arabisation et islamisation emmené par les
musulmans du Nord. Cette dernière Considérer par les sudistes comme un remplacement du
pouvoir colonial Britannique par un
autre pouvoir Nordiste ennemie traditionnelle
du peuple du Sud-Soudan,
En conséquence, des mouvements d’oppositions
armés faisaient d’éruption, accusaient le gouvernement d’avoir adapté d’une
stratégie des marginalisations délibérées à l’encontre de population du
Sud-Soudan majoritairement chrétiens et des animistes, demandaient la décentralisation,
puis fédéralisme et l’autonomie pour le peuple noire de sud-soudan. Mais leurs revendications
voilement rejeté par le Nord et leur les protestations armées opprimés.
Le septembre 1983 marquait un point tournant dans l’histoire de conflit
Nord-Sud , quand le président
Jaffare Nimeri déclarait la charia la loi islamique dans
l’ensemble du pays y compris le sud
chrétien sans tenir compte des particularités religieuses et idéologiques de
citoyens du Sud , celle-ci débouché à la défection du colonel
John Garang de l’armée Soudanaise et déclarait l’SPLA L’armée populaire pour
la libération du Soudan , ce mouvement rebelle séparatiste avait mené une
guerre farouche contre l’armée Soudanaise durée vingt ans , Mais finalement terminée
par la signature d’un accord de paix
définitif en 2005 à Nivasha- Kenya sous bannière d’autorité intergouvernementale sur la sécheresse et le développement IGAD : un
regroupement régionale des voisins du Soudan et avec fort appui de la
communauté internationale, cet accord compréhensive entre autres choses ,
donnait le peuple du Sud –Soudan le
choix de rester dans un soudan uni où choisir son propre pays, ultérieurement, la
quasi-totale du peuple du sud soudan voté oui à la séparation dans le référendum organisé en
2011 , donnant la naissance d’un pays le plus récent du monde , mais naissance
prématuré, fragile , un pays pas encore guéri de virus du tribalisme ,
analphabétisme, la pauvreté et ignorance.
Courtement après l’Independence en 2011, je suis rendu à Juba la capitale
du sud Soudan, un pays s’efforce de rattraper le temps perdu, les projets de
développements étaient en cours ;
les routes, les hôpitaux, les écoles, les
deux côtés routes jonchées des
boutiques, dirigé par les étrangers venant de tout pays voisin, les Sud-soudan malgré les chiffres effroyables sur corruptions, a pu
attribuer une partie de sa revenue pétrolière en faveur du développement, toutefois
ils ont échoué d’investir cette richesse dans des programmes de développement
humain, pour lutter contre la maladie du
tribalisme , de changer la mentalité de
la population pour savoir vivre tranquillement en toute coexistence et
tolérance loin d’être affecté par
les religieuse ou diversités culturelles
et ethniques. Ces facteurs doit être la source d’unification et d’intégration
mais pas une source de divergence et désintégration.
En réalité ,à Juba j’ai rencontré un ancien
ami, qu’il m’avait chaleureusement accueilli et m’invitait dans un restaurant, où
nous avions beaucoup discuté sur
différents sujets dont Sud Soudan en ce qui concerne ce dernier il m’a relevé qu’il y a une seule tribu
monopolisée tous, les pouvoir, l’économie, l’armée, pour lui, les Dinkas sont
devenus les nouveaux patrons du sud-soudan, voire les nouvelles arabes du
Sud-Soudan. A son avis le sud-soudanais doivent se prépare pour la deuxième
indépendance, pour se débarrasser de domination des Denkas , terminé son récit
par dire que le sud soudanais était victime d’une politique d’exclusion
systématiquement orchestré par le Nord dominé par les arabes et
musulmans . Maintenant, les sud-soudanais n’acceptent plus une autre marginalisation
dans leur propre patrie.
Pour conclure , il y a un mois le président salva kiir participait aux funérailles de Nelson Mandela
ex- président du Sud-Afrique et le père de l’Independence du pays rudement combattit contre du régime d’apartheid, mais Silva comme les restes des présidents africains , n’a rien apprit des valeurs, des principes et l’héritage
politique laissait par Mandela : l’accroche au pouvoir par tous moyens ne étaient pas l’objectif
premier dans son long chemin vers la
liberté , peut-être kiir privilégié d’emprunter le chemin de Robert Mugabe le père
de l’Independence ,
maintenant un dictature impitoyable. Ce pourquoi l’intelligentsia du Sud-Soudan à l’obligation
morale de sauver le pays qui va glisser
au bord de gouffre, et de secourir la société qui se dirige vers le génocide, de
guérir un peuple contaminé par le
syndrome du tribalisme, oui tribalisme qui est devenu plus fort que les
institutions, plus fort que la constitution, plus fort que la religion et plus
fort que l’état.
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