الثلاثاء، 7 يناير 2014

Le Sud Soudan au bord de l’abîme  
C’est regrettable de noter que le peuple du Sud-Soudan  pas encore tiré des leçons de leurs erreurs du passé, malgré les conditions catastrophiques qu’il a subi pendant  un demi-siècle caractérisé par de la souffrance, de la violence, d’exil forcé, de discrimination, de la famine, des massacres et l’ignorance. Avant indépendance la terre du Sud-Soudan était théâtre des instabilités politiques, des conflits sociaux internes entre factions et secteurs ethniques. . En 1805 le khédive Mohamed Ali  Pasha se installé  au trône d’Egypte, sa priorité était  l’envasions de  Soudan en quête des hommes (esclaves) pour les recruter dans l’armée Turquie -Egyptien et d’or pour redresser l’économie de son pays, par la suite Sud Soudan été  envahi en 1821. et devenu  une zone favorisée par les esclavagistes et les marchands d’esclaves venaient  d’Egypte, d’Arabie et du Nord-Soudan,  faisaient  de razzias des chasses aux négres , ces pratiques  barbares ne terminaient que 1848, la fin du régime Mohamed Ali Pasha en Egypte. Et puis, Pendant le condominium anglo-égyptien du Soudan 1899-1956, les anglais établissaient entre autre choses une série d’unités tribales autonomes sur la base des coutumes et de croyances traditionnelles pour combattre  l’esclavagisme au Sud Soudan.  
1956 à l’aube de l’Independence, successivement la région  subit  un vaque des missions des évangélisations cherchaient de convertir les peuple sud soudanais en  christianismes, ensuite une série de politique d’arabisation et islamisation emmené   par les musulmans du Nord. Cette dernière  Considérer  par les sudistes comme un remplacement du pouvoir colonial Britannique  par un autre pouvoir  Nordiste ennemie traditionnelle du peuple du Sud-Soudan,
En conséquence,  des mouvements d’oppositions armés faisaient d’éruption, accusaient le gouvernement d’avoir adapté d’une stratégie des marginalisations délibérées à l’encontre de population du Sud-Soudan majoritairement chrétiens et des animistes, demandaient la décentralisation, puis fédéralisme et l’autonomie pour le peuple noire  de sud-soudan. Mais leurs revendications voilement rejeté par le Nord et leur les protestations armées opprimés.   
Le septembre 1983 marquait un point tournant dans l’histoire de conflit Nord-Sud , quand le président  Jaffare Nimeri déclarait la charia la loi islamique dans l’ensemble du pays  y compris le sud chrétien sans tenir compte des particularités religieuses et idéologiques de citoyens  du Sud  , celle-ci débouché à la défection du colonel John Garang de l’armée Soudanaise et déclarait l’SPLA L’armée populaire pour la libération du Soudan , ce mouvement rebelle séparatiste avait mené une guerre farouche contre l’armée Soudanaise  durée vingt ans , Mais finalement terminée par la signature  d’un accord de paix définitif en 2005 à Nivasha- Kenya  sous bannière  d’autorité intergouvernementale  sur la sécheresse et  le développement IGAD : un regroupement régionale des voisins du Soudan  et avec fort appui de la communauté internationale, cet accord compréhensive entre autres choses , donnait  le peuple du Sud –Soudan le choix de rester dans un soudan uni où choisir son propre pays, ultérieurement, la quasi-totale du peuple du sud soudan voté oui à la  séparation dans le référendum organisé en 2011 ,  donnant la naissance d’un pays  le plus récent du monde , mais naissance prématuré, fragile , un pays pas encore guéri de virus du tribalisme , analphabétisme, la pauvreté et ignorance.
Courtement après l’Independence en 2011, je suis rendu à Juba la capitale du sud Soudan, un pays s’efforce de rattraper le temps perdu, les projets de développements étaient  en cours ; les routes, les hôpitaux, les écoles, les  deux côtés routes jonchées  des boutiques, dirigé par les étrangers venant de tout pays voisin, les Sud-soudan  malgré les  chiffres effroyables sur corruptions, a pu attribuer une partie de sa revenue pétrolière en faveur du développement, toutefois ils ont échoué d’investir cette richesse dans des programmes de développement humain,  pour lutter contre la maladie du tribalisme ,  de changer la mentalité de la population pour savoir vivre tranquillement en toute coexistence et tolérance loin d’être  affecté par les  religieuse ou diversités culturelles et ethniques. Ces facteurs doit être la source d’unification et d’intégration mais pas une source de divergence et désintégration.
En réalité ,à  Juba j’ai rencontré un ancien ami, qu’il m’avait chaleureusement accueilli et m’invitait dans un restaurant, où nous avions beaucoup discuté  sur différents sujets dont Sud Soudan en ce qui concerne ce dernier  il m’a relevé qu’il y a une seule tribu monopolisée tous, les pouvoir, l’économie, l’armée, pour lui, les Dinkas sont devenus les nouveaux patrons du sud-soudan, voire les nouvelles arabes du Sud-Soudan. A son avis le sud-soudanais doivent se prépare pour la deuxième indépendance, pour se débarrasser de domination des Denkas , terminé son récit par dire que le sud soudanais était victime d’une politique d’exclusion systématiquement orchestré par le Nord dominé par les arabes et musulmans . Maintenant, les sud-soudanais n’acceptent plus une autre marginalisation dans leur propre patrie.
Pour conclure , il y a un mois  le président salva kiir  participait aux funérailles de Nelson Mandela ex- président du Sud-Afrique et le père de l’Independence du pays   rudement combattit contre du  régime d’apartheid, mais Silva  comme les restes des présidents africains ,  n’a rien apprit  des valeurs, des principes et l’héritage politique laissait par Mandela : l’accroche au pouvoir  par tous moyens ne étaient pas l’objectif premier  dans son long chemin vers la liberté , peut-être kiir privilégié d’emprunter  le chemin de Robert Mugabe  le père  de l’Independence , maintenant un dictature impitoyable. Ce pourquoi  l’intelligentsia du Sud-Soudan à l’obligation morale de sauver le pays  qui va glisser au bord de gouffre, et de secourir la société qui se dirige vers le génocide, de  guérir un peuple contaminé par le syndrome du tribalisme, oui tribalisme  qui est devenu plus fort que les institutions, plus fort que la constitution, plus fort que la religion et plus fort que l’état.
 
 
 

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